29/12 Can Tho
Vendredi 29 Décembre
Visite du marché flottant de Cai Rang, les canaux s’appellent ici les arroyos.
Le Delta du Mékong : les neuf bras du grand fleuve se ramifient et s’alimentent en un réseau inextricable de rivières et d’arroyos, de petits canaux et de plaines inondées, dont l’étendue varie d’heure en heure et de saison en saison selon les caprices du fleuve et des marées que celui-ci rencontre à son embouchure (le Mékong inverse son flux deux fois par an – le courant remonte alors vers l’amont).
- Visite d’une vermicellerie
- Visite d’une coopérative agricole de décorticage du riz
Nous finissons la journée dans une maison d’hôtes, balade en vélo dans campagne environnante.
La maison est construite avec goût sur un modèle d’architecture typique en bois richement décoré.
En soirée, spectacle avec chanteurs traditionnels : chants populaires inspirés de la vie dans les campagnes. Ils sont habillés en costumes traditionnels du delta : les hommes en pyjama noir et bandeau à carreaux noirs et blancs autour de la tête.
Les femmes avec un pantalon large noir et une tunique simple de couleur , celle ci est fendue sur le côté.
Après le spectacle, nous avons droit à un cours de cuisine vietnamiene et nous mangeons les plats préparés (et d’autres encore, comme d’habitude, 5 ou 6 plats différents nous sont proposés)
informations du jour ; le riz
Le Vietnam est le 3ème producteur mondial de riz derrière la Chine et la Thaïlande.
Les étapes de la production :
- Labourage
Si l’environnement le permet, des buffles s’y attellent. Deux bêtes sont attachées à un joug qui leur permet de tirer une herse. Enfoncée dans la terre, la herse aère le sol et détruit les mauvaises herbes. - Hersage (buffles, tracteurs pour les agriculteurs modernes)
- Semailles
- Déplantation
- Repiquage
Le riz est ensuite séparé en de multiples bottes replantées sur toute la surface de la rizière. - Mousson
- Cinq à six mois plus tard, le riz, d’un jaune doré, peut être récolté. Trois semaines avant la récolte, l’eau est évacuée. Les pannicules dorées sont coupées à la faucille, puis séchées au soleil, éparses ou liées. Le battage s’effectue ensuite sur le sol ou sur des planches en bois. Les grains ainsi obtenus sont ensuite « vannés », c’est-à-dire lancés en l’air avec des corbeilles plates pour que le vent emporte la glume légère. Tous ces processus sont aujourd’hui de plus en plus mécanisés.